mardi 17 juin 2008

Triskel

Ar Falch’on, les ailes du faucon vont s’abattre sur une pauvre poule privant ainsi la jeune paysanne de ses services quotidiens. Le souffle des ailes guideront le spectateur vers Nantes capitale du duché à l’époque.

L’hermine saura-t-elle se libérer des conflits séculaires entre la France et l’Angleterre ? La Bretagne racontée au travers d’un échange de massues pour faire revivre au cours du spectacle cet art traditionnel : la jonglerie.

Lez-Breizh ressortira vivant de cette joute endiablée par le maure du roi. Les montures sont circassiennes, le héros toujours vaillant et le combat toujours d’actualité pour les peuples indigènes.

Le Barzaz Breizh Jonglé

Le Barzaz Breizh Jonglé est né de la rencontre artistique, émotionnelle entre la littérature populaire bretonne et des scènes de jonglages improvisées puis mémorisées. Un jongleur avec ses instruments, ici tous ronds, un cercle de granit noir, des sphères blanches pour porter des jeux de mouvements, des fantaisies pleines de dextérités et de douceurs. Au gré des vibrations musicales les balles se jouent et déjouent ces chants traditionnels.

Poursuivre un travail engagé au XVIIème sciècle se révèle être un immense plaisir pour un jongleur : celui de faire perdurer les mémoires du peuple et des paysans Bretons, raviver les souvenirs et la simplicité du passé. Engagé dans collectage de chants populaires, Théodore Hersart de la Villemarqué a sillonnée la campagne bretonne pour rassembler contes, poèmes et chansons dans un recueil intitulé Le Barzaz Breizh. Ce livre publié en 1839, dans sa première édition, marque toute une série d’auteur en Bretagne, en France et même à travers l’Europe où il a su susciter des vocations comme celle des Frères Grimm en Allemagne.

Son influence contemporaine et posthume a été considérable et il n'est pas exagéré de dire qu'il est à l'origine de nombreuses vocations politiques et littéraires. De nombreuses œuvres, y compris contemporaines, ont été inspirées par le Barzaz Breiz dans le domaine de la poésie, du théâtre, de la musique et de la peinture. L’enjeux réside en l’interprétation de quelques chansons de ce recueil de chant à travers jonglage, conte et mimétisme.

dimanche 15 juin 2008

Entre Armor et Argoat

Naïveté et prémices d'une rencontre entre un jongleur et une photographe pour la valorisation, la promotion d'une discipline circassienne, d'un art à part entière : la Jonglerie. La construction d'un rêve autour d'un idée commune celle de vivre simplement dans le respect des différentes formes de vie terrestre.
En seize tableaux, des écrits, des images...


Pointe du van

Avaient-ils des hublots aux fond des cales,

Derrière les barreaux tout reste sale,

La roue, l’homme, l’outil, l’esclave,

Vision étriquée d’une nature sauvage.


Roc’h Trévezel

Au gré des monts assagis,

Le vent étiole encore ces hauteurs,

D’amont en aval l’eau ressurgit,

Pures fontaines attention aux pollueurs.



Baie des Trépassés

L’océan intense et puissant,

La houle charriait la houille,

Depuis l’écume brûle et fume,

La brise s’amenuise et noircie.



Chaos de Hoelgoat

Dans l’étonnant jardin japonais,

Le parapluie s’envolait,

Balles,

Tout semblait rappeler ses rondeurs…

Les souverains des Mégalithes

Entre Jonglerie et Granit.


Les Elfes, les Korrigans, les Fées font perdurer la vie mystérieuse des forêts armoricaines. La mythologie Celte revêt une nouvelle apparence pour chanter toujours et encore ces éternelles ballades visuelles.

Dolmen de Kerscant,
Quéven, Morbihan.





Déballe ta ville !

Série de huit photographies, chacune accompagnée par sa poésie. Photographies exposées à la Galerie du Faouëdic à Lorient.

Pour Lorient, pour la promotion mais surtout pour la réalisation d’une réelle politique (au sens propre du terme, à savoir pour une gestion des hommes et du territoire) de développement soutenable pour l’homme mais surtout pour la diversité des autres espèces peuplant cette planète qui nous supporte.
Eclore ou la vie en rose,

Comme un bourgeon

Tu restera dans l’ombre

Pour apercevoir toutes

Ces épines en pleine lumière.

Auguste,

Mais pas l’Auguste,

pourtant circassien

Mr Auguste Brizeux,

auteur contemporain.


Souvenir,

Le chalut encore présent à Keroman

Sardine, thon où êtes-vous ?

Le merlu reste l’emblème d’un poisson,

Ultime image d’un sport sanglant.

5. L'obsession

Si la Bretagne m’était jonglée,

J’aurais choisi de voir la mer et ses abers,

les ruisseaux et ses cours d’eau. La fontaine,

nous autres on l’appelait plutôt source domestiquée !

Elle fini toujours sa course dans l’océan,

après avoir parcouru son bassin versant.


Si la Bretagne était jonglable,

jamais je n’aurais choisi de l’échanger

ni de main, ni de site, encore moins pour une

autre région. Une balle, nous autres, on l’appelait

plutôt boule, sans cesse elle roule

vers le cochon et s’empare des points.


Si la Bretagne était Jonglerie,

Une utopie, tout un art, même un rythme de vie.

Du haut des monts, à travers les plaines,

au milieu des forêts s’animerait

avec bienveillance et émerveillement le souffle

du vent porteur de cette joie nouvelle.

Série de 55 photographies imprimées sur papier d'Art en qualité digigraphie certifiée par Epson.

Découvrez deux d'entre elles:

"Eclipsée" et "Ombres"

En un simple clic

ici


Effet de serre

Ce thème porté à outrance par les médias de tous types nous révèle l’existence de provocantes pollutions humaines infligées à la planète et surtout à cette mince pellicule de gaz qui a permis l’éclosion de la vie. L’atmosphère nous a fait naître, les rôles s’inversent, le développement des sociétés - dites occidentales - la fait disparaître. Qu’adviendra-t-il de l’Homme dans toute sa diversité ?

Nous ne pouvons rester sans agir face à ces changements. Simplement nous nous devons, pour l’Homme et notre Être, de grandir humblement face à nos responsabilités, pour celle que d’autres appellent « Terre », la Mère nourricière. Nous ne saurions nous résigner devant les circonstances, la fatalité n’est guère de mise en ce début de troisième millénaire où l’espoir demeure porté par la convergence de luttes populaires à l’échelle planétaire.

Dégel.

Entre ombre et pénombre

La terre se réchauffe

Entre blancheur et vase

La balle s’illumine.




Fusion.




Désorienter l’image

Rechercher les paradoxes

Imaginer la vie

Être avec toi



Un arbre, l’hiver.

Le houppier du tilleul éclaire

Cette nuit sans fin ignore le quotidien

Toutes ces années pour s’élever

Et aujourd’hui ce fardeau à porter



Détourner l’Ankou

Figure mythique des contes et légendes

Sa faux emporte les esprits et les corps

Fais de même avec cette

Obsédante tentation du confort

Terre, Jonglerie Musicale

Comment ne pas être marqué par cette célèbre affiche où deux hommes véritables se font face ? Breizh-America : 500 ans de résistance. Ces couleurs, rouge, noir, blanc. Encore aujourd’hui au XXIème siècle des hommes oeuvrent pour la préservation des peuples indigènes pour la conservation des territoires, des paysages, des espaces primaires. Ces hommes sont de moins en moins nombreux à travers l’histoire. L’espoir, il réside en la « mondialisation », l’alter, celle de la convergence des luttes, celle qui n’a jamais rassemblé autant de diversité humaine. La Vie, tout simplement. Aussi multiple soit-elle. La diversité, celle des cultures, des hommes, des traditions pour permettre l’échange et non la soumission. Finalement, elle s’impose : Terre, non par prétention mais par urgence de la considérer.


Vouloir, savoir, pouvoir s’effacer derrière ses tempos et ses trajectoires. Proposer un chant réunissant deux cultures séparées par un océan, l’Atlantique. Faire converger des rythmes traditionnels d’Amérique latine vers des trajectoires inspirées d’Armor ou d’Argoat. Deux disciplines artistiques unies pour et par une même pièce, une humble et honnête réalisation, un instant à partager ensemble, un don pour toi. Un mode de vie à chercher, explorer, transmettre. RESPIRE.

Terre,

n’est pas une

utopie.

Mais

un travail autour du cercle,

du mouvement et de la respiration.

Un duo de jonglerie musicale dédié à celle qu’on aime. Une dédicace

à son équilibre qu’un souffle peut faire vaciller. Dialogue ouvert sur

l’eau, la pluie, l’orage, la mer où la maîtrise technique s’efface devant

la poésie des arrangements et la fluidité du geste.

Jouer ensemble et simplement, prendre le temps

d’écouter, traduire, être encore capable

de s’émouvoir et d’évoquer son

imagination au service

d’une écriture

rythmique,

jonglée.

Au delà des mots,

TERRE.

samedi 14 juin 2008

Archéologie

ARCHEOLOGIE : l’art chemin faisant – Pont-Scorff – 2008

Un mot qu’il est tentant de décomposer pour y puiser du sens.

Soif de connaissance. Remonter vers les origines de l’humanité conduit le jongleur à effectuer ce même parcours à travers l’histoire de son art. Présenter un historique des techniques utilisées depuis les plus anciennes traces de jonglage sur les pierres de Ben Hassan II.

Archée.

L’archer recentre son énergie, maîtrise son souffle pour se trouver dans un état corporel où la tension musculaire doit être la plus réduite possible. Comment ne pas y trouver un parallèle avec les postures jonglées, avant chaque lancé, avant chaque réception.
Eau.

L’eau richesse au combien primordiale aussi bien pour l’individu que pour la planète qui les supporte. Remonter son cours vers l’amont pour y trouver la source, l’origine de l’écoulement du fluide et cette trajectoire sublime.

Discours.

Logie, non pour sa terminologie scientifique mais pour retenir l’essence même de l’homme, le langage. Quel sera son discours ? Celui de la vie, suite de déséquilibre parfois stable, souvent instable, qui te ramène à l’humilité de ta condition.