mercredi 19 novembre 2014

Escapade bardique, Conques


Nativos, desplacados.

L'étrange sensation de vivre dans un port. L'espace et le temps n'existe en rien. Ces bateaux  fugaces et fébriles s'amarrent. Les navires plein d'espoir et d'avenir lèvent l'ancre. Les hommes débarquent,  d'autres s'envolent vers leurs rives. La croisée des chemins, les chemins en croix, l'alcôve de grès rose, sainte foy. 

La brume, la humedad, sa densité son parfum. Waw ! Ce bonheur d'être là. Ses vapeurs légères s'envolent vers le ciel. Il arrive. Lueur et clarté après l'ombre et la Lune.

Le soleil, el Sol ! Ses intenses rayons, la connexion, la chaleur. Cette énergie, c'est ici, sous le frêle bosquet de frênes. La puissance. La confiance de le revoir nourrit l'envie de construire un nouveau jour.

Chico, chica, tocar en la calle !

L'accueil, la légitimité d'être, transmettre de droit. La sincérité et l'humilité. Merci mes frères. Les prémontrés.

Toujours chercher une raisonnance. La pierre dense et noire de la fontaine, les colonne romanes de l'abbatiale, l'herbe mince et fragile de cette arène minérale. Agua, donde se va el agua ? Le fourmillement des idées surtout se débarrasser des tensions. Se rapprocher avec ce simple raffinement.

Encore débusquer l'harmonie. Les écoutes attentives subliment les sonorités. Etincelant ! Les violentes prises de vues, l'indifférence. Eveilles, éveillez, écouter, s'envoler, soigner même ! Les fréquences, la majesté de l'amplification.  Les références spatiales et temporelles laissent place à l'infini d'une mélodie qui s'accroche, qui décolle. Ahorita empiesa el viaje. 

Les barques, les canots, dériveurs de rivières et autres  poissons se remplissent les ouies nagent dans cet étang fertile et fédérateur. Que bueno ! Sans fausse pudeur, sans maquillage futile, les échanges. La rencontre. Un tel contexte d'ouverture. Extraordinaire tout aussi présent.





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